Entretien d'embauche de Chimaira

Je m'approchais lentement du grand trone d'ivoire noire de Harakon Heresh, il semblait soucieux et sa mine tait marqué par l'age.

Je me courbais en signe de reverence en enlevant le masque qui cachais la partie basse de ma tete.

Le roi me regarda, je pris la parole:

-Kaïrch Harakon Heresh, je me nomme Midïan Chimaïra, j'ai appris que l'empire avais conquis les monts noirs et qu'ils ne s'arreterons surement pas la, c'est pour cela que je solicite votre bonté pour m'offrir la possibilité de pouvoir les combattres, il suffit de leur actions puériles pour le pouvoir, je souhaite les arreter que nous retrouvions la sérénité.

Je le regardais, les yeux plein de determination, en esperant de tout coeur qu'il accepterais ma requête.

Le Roi de Koleba Karaïn, la cité elfe noire des monts Noirs de Polluis, était trés vieux, même pour un elfe, et c'est d'une voix fatiguée, presque comme un chuchotement, mais parfaitement audible, qu'il répondit.
"Jaöch Midïan, je crois en tes paroles: les humains de l'Empire, menés par leurs Rois décadents, ont fait sombrer dans l'oubli la brillante civilisations que nous étions. Il est temps pour nous de nous rebeller, mais nos forces sont maigres, trés maigres, et toutes nos richesses sont tournées vers l'élevage des straïdolz noirs. Je te donne dix de nos frères, ils sont braves et forts. Je t'offre aussi ce cimeterre, le raïkerch, c'est le cimeterre artisanal des kielenz koleba. Il est fait de fer noir, et plaqué de cristal d'ombre."
"Il nous faut de l'aide, continua t-il: les occidentaux ont pris l'ouest des monts Noirs, et ils sont aussi ennemis de l'Empire. Il nous faut leur allaince. Va les voir et demande-leur. Quelle que soit la réponse, rapporte-moi un objet leur appartenant, ce sera la preuve que tu les as rencontrés. Si tu reviens avec un objet et une réponse, quelle qu'elle soit,tu seras récompensée."
Le Roi de Koleba Karaïn fit signe à Chimaira de partir, et prit ddevant lui des plaques de pierre noire gravées.

- Merci Kaïrch, il serais fais selon vos ordres.

Je m'inclinais une fois de plus, en reculant, et en remmetant mon masque.

Je sortait discretement.